Faire un audit énergétique de son entreprise en 2025

Faire un audit énergétique de son entreprise en 2025

audit énergétique : image d'un pylone électrique

Sommaire

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Comprendre l’audit énergétique et ses objectifs

Qu’est-ce qu’un audit énergétique ?

Un audit énergétique est une analyse approfondie des consommations d’énergie d’une entreprise, d’un site industriel ou d’un bâtiment tertiaire. Bien plus qu’un simple relevé de compteurs, il s’agit d’un diagnostic stratégique visant à comprendre , comment et pourquoi l’énergie est consommée — et surtout comment la consommer mieux.

Selon l’ADEME (2024), l’audit énergétique « permet de bénéficier d’une vision précise de ses consommations par postes et usages », afin d’identifier des leviers d’amélioration et de hiérarchiser les actions à entreprendre.

Concrètement, un audit comprend trois volets :

  1. Une phase d’observation : collecte des données, relevés sur site, analyse des installations et des usages.
  2. Une phase d’analyse : identification des pertes, calcul des rendements et comparaison aux références sectorielles.
  3. Une phase de proposition : élaboration d’un plan d’action chiffré, intégrant coûts, gains attendus, et retour sur investissement.

Ce travail aboutit à une feuille de route énergétique alignée sur la stratégie économique et RSE de l’entreprise. L’audit devient ainsi un outil de pilotage au service de la performance.

👉 A retenir

L’audit énergétique n’est pas un rapport figé : c’est le point de départ d’une démarche d’amélioration continue, qui engage l’entreprise sur le long terme.

Audit énergétique vs DPE : comprendre la différence

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et l’audit énergétique sont souvent confondus, mais leur finalité diverge nettement.


 Le DPE offre une photographie simplifiée de la performance d’un bâtiment, avec une étiquette énergétique (A à G). Il s’agit d’un document informatif, obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien.

L’audit énergétique, lui, est beaucoup plus complet : il repose sur des mesures, modélisations et scénarios de travaux, avec un plan d’action détaillé et des estimations économiques. C’est un outil opérationnel, conçu pour décider et agir.

En résumé :

  • Le DPE informe, l’audit oriente ;
  • Le DPE concerne les biens immobiliers, l’audit s’adresse aussi aux entreprises et organisations ;
  • Le DPE est un document réglementaire, l’audit est un levier de performance.

👉 Conseil

Si votre objectif est d’optimiser durablement vos consommations ou de bâtir une stratégie énergétique globale, l’audit énergétique est la démarche à privilégier.

Pourquoi les entreprises y recourent de plus en plus

Face à la hausse du coût de l’énergie et à la pression réglementaire (Directive européenne 2012/27/UE, Décret Tertiaire, ISO 50001), l’audit énergétique est devenu un instrument stratégique pour les entreprises.

Il permet de :

  • Réduire les coûts : selon l’ADEME, les gisements d’économie identifiés peuvent représenter jusqu’à 30 % des consommations.
  • Améliorer la résilience : un plan énergétique clair protège l’entreprise contre la volatilité des prix.
  • Renforcer la conformité et la crédibilité RSE : l’audit alimente les indicateurs du reporting extra-financier et démontre un engagement mesurable.

De nombreuses entreprises constatent des retours sur investissement rapides, souvent inférieurs à deux ans, notamment grâce à l’optimisation de la maintenance, au remplacement d’équipements ou à la régulation automatisée.

👉 Exemple

Une PME industrielle ayant audité son site de production a réduit sa facture annuelle de 18 % en remplaçant deux compresseurs énergivores et en ajustant sa ventilation nocturne.



En somme, comprendre l’audit énergétique, c’est saisir qu’il ne s’agit pas d’une contrainte réglementaire, mais d’un outil de compétitivité et de transition.
 Il aide l’entreprise à transformer ses consommations en leviers de performance durable — économique, environnementale et sociale.

Audit énergétique réglementaire : obligations et cadre légal

Un cadre réglementaire en pleine évolution

En France, la réglementation encadrant l’audit énergétique s’inscrit dans une dynamique européenne plus large, visant à renforcer la sobriété énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.


 Cette obligation découle de la Directive 2012/27/UE sur l’efficacité énergétique, transposée en droit français par la loi n°2013-619 du 16 juillet 2013, puis renforcée en 2023 par la nouvelle Directive (UE) 2023/1791.

Ces textes imposent aux grandes entreprises de réaliser un audit énergétique tous les quatre ans, couvrant au moins 80 % de leurs factures énergétiques. Cette exigence s’applique à tous les secteurs : industrie, transport, tertiaire ou services publics.

L’objectif n’est pas uniquement de contrôler, mais d’inciter les organisations à structurer leur management de l’énergie, à réduire leurs consommations et à inscrire leurs actions dans la trajectoire de neutralité carbone fixée pour 2050.

👉 Remarque

L’audit énergétique réglementaire ne se résume pas à une formalité administrative : c’est une opportunité pour repenser son modèle énergétique avant d’y être contraint.

Entreprises concernées et périodicité

L’article L.233-1 du Code de l’énergie précise que l’audit est obligatoire pour toute entreprise remplissant deux critères sur deux exercices consécutifs :

  • plus de 250 salariés, ou
  • un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros et un bilan dépassant 43 millions d’euros.

Ces entités doivent faire réaliser un audit énergétique tous les quatre ans par un prestataire qualifié et indépendant, conformément à la norme NF EN 16247 (bâtiments, procédés, transport).

Une entreprise certifiée ISO 50001 sur au moins 80 % de sa consommation peut être dispensée de cette obligation, la norme intégrant déjà un processus d’amélioration continue de la performance énergétique.

Les audits doivent être transmis à l’ADEME via la plateforme officielle audit-energie.ademe.fr. Les contrôles sont assurés par les services de l’État (DREAL, préfectures).

👉 Bon à savoir

En cas de non-conformité, l’entreprise s’expose à une amende pouvant atteindre 2 % du chiffre d’affaires hors taxes, portée à 4 % en cas de récidive.

Nouvelles obligations à horizon 2026–2027

La directive européenne 2023/1791/UE, adoptée en 2023, élargit le champ d’application : désormais, les entreprises non certifiées ISO 50001 devront réaliser un audit dès qu’elles atteignent une consommation énergétique annuelle finale supérieure à 2,75 GWh.

Les échéances sont déjà fixées :

  • 11 octobre 2026 : premier audit à réaliser,
  • 11 octobre 2027 : ou certification ISO 50001 pour en être exonéré.

Cette évolution introduit une logique de seuil de consommation, plus représentative de la réalité énergétique des entreprises que celle du seul effectif.

Lien avec la stratégie nationale bas carbone

L’audit énergétique s’inscrit dans les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et du Décret Tertiaire, qui imposent une réduction progressive des consommations :

  • -40 % d’ici 2030,
  • -50 % d’ici 2040,
  • -60 % d’ici 2050.

En anticipant ces obligations, les entreprises gagnent non seulement en conformité, mais aussi en avantage compétitif : elles se positionnent comme actrices de la transition énergétique et renforcent leur crédibilité ESG auprès des investisseurs et partenaires.

👉 A retenir

Se conformer à la réglementation, c’est aussi investir dans la durabilité de son modèle économique. L’audit énergétique devient alors un outil de gouvernance : il structure la gestion de l’énergie, alimente le reporting RSE et prépare les entreprises aux exigences de la CSRD.

Faites vous accompagner dans la réalisation d’un audit énergétique en entreprise

Comment réaliser un audit énergétique en pratique

Choisir le bon partenaire : expertise et indépendance avant tout

Un audit énergétique de qualité commence par le choix du bon prestataire. En entreprise, il ne s’agit pas d’un diagnostic standardisé, mais d’une véritable mission d’ingénierie qui exige méthode, expérience sectorielle et indépendance.

En France, l’ADEME recommande de faire appel à des bureaux d’études certifiés, à des ingénieurs énergéticiens ou à des architectes qualifiés disposant d’une accréditation spécifique.
 Les qualifications reconnues incluent notamment :

  • OPQIBI 1905 (audit énergétique des bâtiments tertiaires ou collectifs),
  • OPQIBI 1911 (maisons individuelles),
  • ou encore la mention RGE Études, indispensable pour bénéficier de certaines aides publiques.

Un auditeur compétent doit aussi garantir son indépendance : il ne peut être juge et partie. Autrement dit, il ne doit pas vendre les équipements ou travaux qu’il recommande. Cette neutralité assure la crédibilité du diagnostic et la conformité réglementaire.

👉 Bon réflexe

Avant de signer, demandez au prestataire sa qualification officielle, ses références sectorielles et un devis détaillant le périmètre, les livrables et les scénarios d’action proposés.

Une méthodologie rigoureuse encadrée par la norme NF EN 16247

La norme NF EN 16247 encadre la réalisation des audits énergétiques pour les bâtiments, les procédés et les transports. Elle définit une méthodologie en quatre grandes étapes :

  1. Collecte des données et visite sur site


     L’auditeur rassemble les factures d’énergie, plans, historiques de maintenance et inventorie les équipements.
     Une visite terrain lui permet de constater les usages réels (chauffage, éclairage, process, ventilation) et d’identifier les dérives ou pertes invisibles.

  2. Analyse énergétique


     Les données sont ensuite modélisées pour établir une cartographie des consommations. L’auditeur calcule les rendements, repère les gisements d’économies et compare les résultats à des référentiels sectoriels (ADEME, INSEE, Eurostat).

  3. Élaboration des scénarios de travaux


     Chaque scénario propose des actions hiérarchisées selon leur coût, leur efficacité énergétique et leur retour sur investissement (TRI).
     Il peut s’agir de simples réglages ou d’investissements lourds (isolation, remplacement d’équipements, récupération de chaleur…).

  4. Restitution et plan d’action


     Le rapport d’audit comprend la synthèse des données, le diagnostic, les préconisations et un plan d’actions opérationnel.
     Certaines entreprises prolongent cette étape par un accompagnement à la mise en œuvre et au suivi des indicateurs.

👉 Remarque

Un bon audit énergétique n’est pas un document technique à ranger dans un classeur : c’est un outil de pilotage stratégique, conçu pour orienter les décisions d’investissement et suivre la performance dans le temps.

Durée, coût et facteurs de variation

Le coût d’un audit énergétique varie selon la taille du site, la complexité des installations et le niveau de détail attendu.

  • Pour un bâtiment tertiaire de 2 000 à 3 000 m² : entre 3 000 et 8 000 € HT.
  • Pour un site industriel complexe : entre 15 000 et 80 000 € HT, voire davantage en cas d’instrumentation ou d’audit multi-sites.

La durée moyenne s’étend de quelques jours (bâtiment tertiaire) à plusieurs semaines (industrie).

Le retour sur investissement, lui, est souvent rapide : les économies identifiées couvrent fréquemment le coût de l’audit en moins de 12 à 24 mois, selon l’ADEME.

👉 A retenir

Le coût d’un audit énergétique doit être perçu non comme une dépense, mais comme un investissement à ROI positif : chaque kilowatt-heure économisé améliore directement la compétitivité de l’entreprise.

Financement et aides disponibles pour l’audit énergétique

Un levier financier au service de la performance énergétique

Réaliser un audit énergétique représente un investissement stratégique pour l’entreprise, mais il peut être largement soutenu par des dispositifs publics.

 L’État, les Régions, l’ADEME, et Bpifrance ont mis en place plusieurs programmes pour encourager les organisations à franchir le pas vers une meilleure efficacité énergétique et une décarbonation rapide de leurs activités.

L’objectif est double : réduire les freins économiques à la réalisation d’audits et accélérer la transition écologique des entreprises françaises, notamment des PME et ETI.

👉 A retenir

Avant de planifier un audit énergétique, il est essentiel de vérifier son éligibilité aux aides existantes. Ces financements peuvent réduire le coût initial jusqu’à 70 %, selon le secteur et la taille de l’entreprise.

Les dispositifs nationaux : ADEME, CEE et MaPrimeRénov’

L’ADEME soutient directement les audits à travers le programme Tremplin pour la transition écologique, qui peut financer jusqu’à 50 % du coût d’un audit pour les PME industrielles ou tertiaires (agirpourlatransition.ademe.fr).


 Ces aides s’adressent aux structures souhaitant mesurer leur empreinte énergétique et définir une stratégie d’amélioration concrète.

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent également un levier majeur. Les fournisseurs d’énergie, soumis à des obligations d’économie, peuvent financer tout ou partie de l’audit ou des travaux recommandés. Les programmes PRO-SMEn (soutien à la certification ISO 50001) et Diag Décarbon’Action (diagnostic énergie-carbone) en sont de bons exemples.

Enfin, pour le parc immobilier des entreprises, les propriétaires bailleurs ou gestionnaires peuvent mobiliser MaPrimeRénov’ Copropriétés, qui finance les audits énergétiques préparant des rénovations globales. Bien que plus axée sur le résidentiel, cette aide soutient aussi certaines opérations mixtes.

👉 Remarque

Les audits financés par des dispositifs publics doivent impérativement être réalisés par des prestataires qualifiés RGE Études ou OPQIBI. Sans cette condition, l’aide peut être refusée.

Les aides régionales et Bpifrance : un soutien ciblé pour les PME/ETI

Les Conseils régionaux proposent des subventions complémentaires, souvent cumulables avec celles de l’ADEME.

 Exemples :

  • En Île-de-France, le dispositif Diag Éco-Flux (ADEME & Bpifrance) couvre jusqu’à 70 % du coût de l’audit, avec un accompagnement sur quatre postes : énergie, eau, déchets, matières.
  • En Auvergne-Rhône-Alpes, les audits tertiaires sont financés jusqu’à 50–70 % dans le cadre du programme Éco-Énergie.
  • En Hauts-de-France, le dispositif ADOPTE soutient les diagnostics énergétiques et environnementaux des entreprises industrielles, à hauteur de 80 %.

Bpifrance propose également des outils complémentaires :

  • Diag Décarbon’Action, cofinancé par l’ADEME, couvre jusqu’à 80 % du coût d’un audit croisant performance énergétique et carbone.
  • Le Prêt Vert permet de financer ensuite les travaux issus de l’audit, favorisant un passage rapide de l’étude à l’action.

👉 Exemple concret

Une PME agroalimentaire du Grand Est a bénéficié d’un audit ADEME subventionné à 65 %. Résultat : -25 % de consommation énergétique et un retour sur investissement inférieur à deux ans.

Un effet levier pour la compétitivité durable

Ces soutiens publics ne se limitent pas à alléger la facture. Ils visent à accélérer la mise en œuvre des actions identifiées dans les audits : régulation, récupération de chaleur, rénovation, automatisation…

 En mutualisant les aides (ADEME + Région + CEE), une entreprise peut couvrir jusqu’à 70 % de ses coûts d’audit et d’études techniques.

Mettre en œuvre les recommandations et valoriser les résultats

De l’analyse à l’action : transformer l’audit en plan stratégique

Un audit énergétique ne vaut que s’il se traduit en actions concrètes. Trop d’entreprises s’arrêtent à la phase diagnostic, laissant les recommandations dans un rapport oublié. Pourtant, c’est au moment de la mise en œuvre que la démarche prend tout son sens : réduire les consommations, améliorer la performance et ancrer la culture énergétique dans l’organisation.

La première étape consiste à prioriser les actions selon quatre critères essentiels :

  • Impact énergétique (kWh économisés, émissions évitées) ;
  • Faisabilité technique et contraintes d’exploitation ;
  • Coût d’investissement ;
  • Temps de retour sur investissement (TRI).

Les entreprises les plus efficaces appliquent une logique “quick wins” : démarrer par des actions simples, à faible coût et à impact immédiat (réglages, sensibilisation, pilotage intelligent), avant d’engager des travaux plus lourds (isolation, remplacement d’équipements, intégration d’énergies renouvelables).

👉 Remarque

Un bon plan d’action énergétique est un document vivant, réévalué chaque année pour suivre l’évolution des consommations et intégrer les nouveaux objectifs RSE.

Suivre les indicateurs : mesurer pour progresser

Mettre en œuvre un audit énergétique, c’est aussi installer une culture du suivi et de la mesure.
 Les indicateurs de performance permettent d’évaluer les résultats et de pérenniser les gains obtenus. Parmi les plus pertinents :

  • Consommation spécifique d’énergie : kWh/m²/an pour un bâtiment tertiaire ou kWh/unité produite pour un site industriel.
  • Économies réalisées : comparaison entre la situation initiale et les données post-travaux.
  • Coût énergétique unitaire : €/m² ou €/produit.
  • Réduction des émissions de CO₂ : en tonnes ou kilogrammes évitées par an.
  • Taux de mise en œuvre des préconisations : part des actions effectivement réalisées.

Ces données peuvent être suivies via un tableau de bord énergétique, intégré à la gouvernance RSE ou au système de management de l’énergie (ISO 50001).

👉 Conseil

Ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas. La clé d’un audit réussi est la traçabilité : documenter chaque action, chaque progrès, et communiquer les résultats aux parties prenantes.

Intégrer les résultats dans la stratégie RSE

L’audit énergétique alimente directement la stratégie RSE et le reporting extra-financier (CSRD, Taxonomie verte européenne).

Les données issues de l’audit — consommations, économies, émissions évitées — deviennent des indicateurs ESG tangibles, démontrant l’engagement environnemental de l’entreprise.

Intégrer ces résultats dans les rapports RSE permet de :

  • valoriser les progrès auprès des investisseurs et partenaires,
  • renforcer la crédibilité lors des appels d’offres publics ou privés,
  • et engager les collaborateurs dans une démarche collective de sobriété énergétique.

Certaines entreprises vont plus loin : elles lient la rémunération variable des cadres dirigeants à des objectifs d’efficacité énergétique ou de réduction d’émissions. Une manière d’inscrire la performance énergétique au cœur de la gouvernance.

👉 Remarque

L’audit énergétique devient alors un outil d’alignement stratégique : il connecte la performance économique à la responsabilité environnementale et renforce la résilience à long terme.

Un effet durable sur la compétitivité

Les retours d’expérience sont unanimes : les entreprises ayant agi rapidement après leur audit ont constaté des économies de 20 à 30 % sur leurs factures, mais aussi une amélioration du confort et de la productivité.
 Dans un marché où la transparence et la durabilité deviennent des critères de différenciation, valoriser ses résultats énergétiques est un véritable avantage concurrentiel.

Faites vous accompagner dans la réalisation d’un audit énergétique en entreprise